Le fascisme au gouvernement, surtout dans son premier stade, n’est ni une idéologie, ni un programme politique. Il est tout au plus une intuition. Mussolini a compris que les vieux partis, accrochés à des formules désuètes, se sont rétrécis comme une peau de chagrin et ont cessé de couvrir une très vaste zone du corps social. […] Les seules valeurs qui parlent à l’imagination, les seuls sentiments qui excitent l’enthousiasme sont ceux de la guerre.