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Impossible de dire vraiment comment les choses se sont enchaînées pour qu’on en arrive là. Il est évident que tout est de la faute de Pierrot, hein, moi je ne suis qu’une victime collatérale de l’attitude immature et du caractère complètement dérangé de mon frère. C’est bien simple, il n’y aurait eu que moi, je serais repartie gentiment. Sans faire de vague. Je me suis laissé entraîner sur la petite pente glissante de la débauche et de la rébellion. Tout ça pour un frère que je connais à peine. Un p’tit con. Mignon, le p’tit con. La situation est la suivante : actuellement, nous sommes au bord d’une route départementale du plus bel effet, à une quinzaine de kilomètres du gîte d’Andréa. Nous avons :

Des tronches de déterrés (la nuit fut courte),
Deux ablettes dans un sac plastique (la matinée fut longue, de mon point de vue),
Un caniche royal à nos côtés, répondant au double nom de Gainsbourg-Murène, tenu en laisse, bouclettes au vent, ridicule,
Les flics au cul (ça, c’est pas sûr sûr),
Les pouces levés (et un sourire forcé aux lèvres, haleine de poney en supplément pour le frangin qui a refusé net de se brosser les dents après avoir mangé un reste de camembert rôti au petit déjeuner).

Un bilan qui ne nous honore pas.

Voilà, globalement, les raisons que je pourrais invoquer si la gendarmerie/ Marianne/ ma mère et Hélène/ le foyer de Pierrot/ le véto à la retraite/ mon père très mort en venaient à me demander des explications.
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