C’était s’éclater, baiser, être élégant, frimer et faire la fête.
C’était Frank, Sammy Davis Jr, Dean Martin, Peter Lawford pendant un temps, puis Joey Bishop quand ils lui ont demandé de les rejoindre, Jack Kennedy, Sam Giancana, des tablées de copains et Dieu sait combien de filles.
C’était l’ultime sursaut du showbiz à l’ancienne : à la fois son dernier soupir et son paroxysme.
C’était le sommet de leurs vies et la crise de la quarantaine.
C’était l’apogée du siècle américain et une mascarade mercantile, corrompue, répugnante.
C’était le Rat Pack.
C’était magnifique.