Depuis les eaux noires du port, leur chant infiltre les rêves, imprègne l'herbe cassante qui pousse le long de falaises escarpées et les maisons qui pourrissent. Il s'installe au coeur des rochers supportant le phare ; il flotte et tournoie dans l'air jusqu’à ce qu'on ne puisse plus goûter et respirer que lui.
Voilà ce qui tire les plus fragiles de leur sommeil, ce qui les pousse à sortir de leur lit et les appelle jusqu'à la rive...