Bien que leur logement soit spacieux et agréable, il lui paraît stérile, tout comme leurs vies. Krishnan ne le remarque pas trop quand Asha [leur fille] l'emplit de ses bavardages et de ses éclats de rire, mais, malgré tout, il ne lui semble jamais aussi plein et riche que la maison de son enfance [en Inde] quand tous les gens se réunissaient. C'est pourtant là la vie qu'il imaginait, celle qu'il espérait, mais curieusement, aujourd'hui, le rêve américain manque d'épaisseur.