Au printemps, à l’aurore, j’aime à voir le ciel brumeux s’éclaircir peu à peu, tandis que des nuages violacés s’étendent comme de minces rubans et flottent encore sur les monts.
En été, j’aime la nuit. Je l’aime quand la lune y brille et, aussi, quand elle est obscure, et que les lucioles s’entrecroisent çà et là, répandant une faible lueur. Et même quand il bruine, comme la nuit est belle !
En automne, j’aime le soir, lorsque le soleil couchant darde ses derniers rayons sur la crête des montagnes, qui semblent moins lointaines. Les corbeaux, qui se hâtent vers leur nid, volent par trois, par quatre, par deux. C’est d’une tristesse ravissante.
— Début dans la traduction de Kuni Matsuo et Émile Steinilber-Oberlin (Cosmopolite Stock)