Les pleurs du nourrisson la nuit, les injures d’une épouse,
j’ignore ce que c’est
et j’écoute Pavane pour une infante défunte
Mais dans ma solitude je ne songe pas à m’imaginer une autre vie
En compagnie d’une mélodie qui me suit partout comme un vieux chien fidèle,
je marche entre les arbres dénudés par l’hiver
Plein de compassion pour des gens que je ne connais même pas
Et c’est ainsi que j’aime ce monde à ma manière, de toutes mes fibres
Sans malveillance et sans passion