AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Snarky


Le code, le porche de l'immeuble, les escaliers lui avaient donc menti. Ludovic avait cru qu'ils éprouvaient du soulagement en le voyant revenir, mais en vérité, ils étaient indifférents, se préparaient déjà à l'arrivée de nouveaux locataires. Mais qu'as-tu espéré ? se disait-il, qu'ils t'attendraient patiemment ? Tu crois être le seul à pouvoir vivre ici avec cette femme magnifique que tu as quittée, à ce deuxième étage, le seul à pouvoir saluer l'ascenseur que tu n'utilises jamais ? Tu penses sérieusement que la cour sous tes ex-fenêtres se languit de ta présence, ou de celle de ta famille dans sa forme unie, et non pas disloquée, recomposée par ta faute ? Toi, ta femme, ton fils ou d'autres, quelle importance pour la cour ? Tu as tout détruit. Et pour ta femme aussi apparemment, toi ou un autre, quelle différence ? Franchement, c'est toujours la même banale histoire. Nous passons tous et les cages d'escaliers nous oublient, et nous nous passons tous les uns des autres aussi, nous sommes interchangeables.
Commenter  J’apprécie          20









{* *}