"(...) je ne songe pas à me fâcher, pourvu qu'au retour, lorsque je jette à la volée mon chapeau sur le lit, une voix chère, un peu voilée, murmure : " Vous n'êtes pas trop fatiguée, mon amour ?..."
Sa voix à Elle avait molli sur ces mots. Elle répéta comme pour Elle-même, avec un sourire contenu :" Vous n'êtes pas trop fatiguée, mon amour ?" puis soudain éclata en larmes nerveuses, des larmes vives, rondes, pressées, en gouttes étincelantes qui sautaient sur ses joues, joyeusement... Mais moi, tu sais, quand Elle pleure, je sens la vie me quitter...