Freud demeure pourtant le grand découvreur du rêve : il inventa une grammaire des affects, une syntaxe des désirs refoulés. Le rêve n’est plus une succession d’images, mais un rébus, un langage que les désirs refoulés ont imaginé à notre intention, à la manière de ces bouffons qui, pour dire des choses désagréables au roi, les déguisent de telle sorte qu’elles apparaissent comme des absurdités.