La torture que s’inflige le mélancolique et qui, indubitablement, lui procure de la jouissance, représente, tout comme le phénomène correspondant dans la névrose obsessionnelle, la satisfaction de tendances sadiques et haineuses qui, visant un objet ont subi de cette façon un retournement sur la personne propre. D’habitude, dans les deux affections, les malades parviennent encore, par le détour de l’autopunition, à tirer vengeance des objets originaires et à torturer ceux qu’ils aiment par le moyen de leur maladie, après s’être réfugiés dans la maladie afin de ne pas être obligés de leur manifester directement leur hostilité.