Un silence feutré nous enveloppait, comme si nous avions soudain été coupés du monde extérieur. Des aiguilles de pin frémissaient tout autour de nous, produisant un crissement étrange dans cette ambiance macabre. On aurait cru entendre les morts murmurer. Un épais tapis d'aiguilles parsemé de pommes de pin s'étirait sous nos pieds. L'odeur tenace de sève qui filtrait à travers mon masque chassa les relents fétides du funérarium. (p. 193-194)