J'aimais l'intensité du Grand Pardon, le Chabbat des chabbats, ce qui n'était surement pas sans lien avec le caractère répétitif de certaines prières. Elles tournent en rond, surtout la dernière, La Né'ila, juste avant que le rabbin souffle dans le chophar- corne de bélier poussive, trompette bégayante comme nos fêlures, selon la formule d'une rabbine dont j'ai suivi quelques offices.
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