AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de enkidu_


« Sosso fut dès le départ un conspirateur philosophe. Nous apprîmes de lui l’art du complot, dit Vardoïan. J’étais subjugué par sa manière de parler et de rire, ses manières. Je me pris à l’imiter malgré moi et mes amis m’appelèrent alors ‘’le gramophone de Sosso’’. »

Cependant jamais Sosso ne fut un de ces Géorgiens ouverts et insouciants. Même à cette époque, « c’était un homme très insolite et mystérieux », explique David Saguirachvili, un jeune socialiste qui le rencontra alors et le remarqua « qui marchait dans les rues de Tiflis, mince, marqué de variole et vêtu sans recherche, chargé d’une grosse pile de livres ».

Staline assista à une soirée débridée donnée par Aliocha Svanidze. Les fêtards burent des cocktails de jus de melon et de cognac et s’enivrèrent magistralement. Et pendant ce temps Sosso, étendu sur un sofa de la véranda, lisait et prenait des notes en silence. Ils se lancèrent à sa recherche : « Où est-il ? – Sosso est en train de lire, répondit Aliocha Svanidze. – Et que lis-tu ? demandèrent ses amis d’un ton moqueur. – Les Mémoires de Napoléon, répliqua Sosso. C’est étonnant les erreurs qu’il a commises. Je les relève ! ». (pp. 174-175)
Commenter  J’apprécie          10





Ont apprécié cette citation (1)voir plus




{* *}