Il marche encore, la chapelle d'Abondance profile son clocher. Il s'engage dans le bois au-dessus du village. Des lumières aux fenêtres des masures et des abois de chien. Il presse le pas.
L'imagier qui avait peint des ciels solaires s'assombrissait. On le voyait souvent assis au pied d'un grand mélèze (...)
On ne savait quelles visions séraphiques ou infernales passaient dans sa tête. La mort, le paradis, l'enfer...
Par un beau soir d'automne 1843, un inconnu marche sur la route blanche qui s'en va vers la Suisse. Au fond, les névés des dents du Midi scintillent au soleil couchant.