Contrairement à ce que s'imagine l'opinion publique allemande et autrichienne, Wiesenthal replace toujours scrupuleusement toute action dans le contexte où elle a été commise : pour lui, un membre d'un commando d'exécution, réuni pour l'occasion, qui a abattu dix juifs est moins coupable qu'un homme qui de son propre chef, sans aucune directive, a brutalisé un détenu au point de lui fracturer les membres.