Le chien s’échappa et disparut loin devant, comme une flèche, sans aboyer. Il a encore trouvé quelque charogne, se dit l’homme qui sifflait sans succès. Au détour du sentier, il aperçut le chien à quelques mètres, en arrêt devant un fourré. À cette distance, il distinguait déjà une forme humaine, et vit la main qui sortait du feuillage. Il comprit dans la seconde qu’il allait découvrir quelque chose d’épouvantable et toucha en prévision son téléphone portable dans sa poche. Il s’approcha lentement.
Recroquevillé dans le buisson comme dans un berceau, un corps gisait, meurtri, ensanglanté.