L’absence du “je” ou du “nous” dans l’écriture académique – que ce soit dans les sciences dures ou dans les sciences humaines – représente une tentative de nettoyer le texte de toute tache desubjectivité, de tout “ramollissement” subjectif. Cette opération de nettoyage est menée à bien non pas en devenant omniscient mais à travers un consensus intersubjectif entre ceux qui connaissent les règles et jouent au même jeu.