… oui, comme les mouettes qui atterrissent ici, guidées par leur instinct qui les emmène du Nord dans cette direction parce que, dans leur lutte pour la vie, elles espèrent y trouver les conditions atmosphériques et la subsistance dont elles ont besoin. Ce n’est pas une expérience banale, ordinaire… Il est vrai que je cherche à comprendre les phénomènes et les signes sur un mode humain. Mais que puis-je faire d’autre ? Je ne suis qu’un homme. Le deuxième exemplaire m’a trouvé, elle a appuyé sur la poignée de la porte et, avec l’assurance des somnambules, elle a pénétré chez moi, l’homme pour lequel ce visage, ce physique, ce regard et ce sourire signifient davantage que pour les autres, le million d’habitants de cette cité. Il ne peut s’agir que d’une provocation démoniaque ; on dirait qu’ils sont habiles ces temps-ci, là en bas, à organiser le quadrille infernal, les grandes valses du mal masqué. Quel instinct a mené cette femme chez moi ?