Tout cela, j'en étais conscient ce matin de mars ...(mars 38, l'Anschluss...) où je m'étais installé à mon bureau -comme tous les jours depuis des dizaines d'années -dans le but de poursuivre cette entreprise obsessionnelle, le travail entamé. Je savais tout cela et, d'une certaine façon, je ne le savais pas. En réalité, j'écrivais pour une poignée de connaisseurs en matière de littérature, et puis pour dix à quinze mille lecteurs issus de la bourgeoisie (page 32).