Ceux qui rentraient des camps ne se plaignaient jamais de rien, n’étaient jamais en désaccord et ne râlaient en aucun cas. C’était insupportable. Aliide sentait un puissant désir de leur arracher les rides des coins des yeux et les sillons des joues, de les enrouler en pelote et de les renvoyer dans le train qui passait par Narva.