La vie, soudain, me saute aux yeux, la formidable nécessité de vivre, qui balaie tout et qui reste, quoi qu’on en dise, toujours la plus forte. Le pouvoir de la vie, de la vie sur la mort, de la vie sur l’anéantissement, de la vie comme un grand coup de grisou. Le souffle, impérial, gigantesque qui donne aux hommes la force et l’envie d’y croire éternellement en dépit de tout. Et l’équilibre d’une nature où chaque être vient compléter l’autre, dans laquelle le moindre brin d’herbe, l’insecte le plus minuscule a sa raison d’être, son avant et son après, son passé et son devenir.