Sophie Adriansen

Moi, quand je jouais, je n’arrêtais pas
de penser à ceux qui avaient imaginé ça. Qu’un cerveau
humain, ou plusieurs, puissent produire un jeu si complexe,
demandant une telle concentration et autant de pratique
pour progresser, ça me fascinait. Ça voulait dire que les
concepteurs étaient plus intelligents que les meilleurs des
joueurs… Et puis, il y avait les conversations de mon père :
il ne s’occupait pas seulement d’informatique pour son
boulot, il en était dingue, il avait des amis qui en étaient
dingues, c’était le milieu des années 90, au moment où tout
bougeait hyper vite.