Je hais les prédateurs. Encore plus lorsque j’en ai un à mes trousses. Il marche sur deux pieds, mais son âme est celle d’un animal. J’ai trouvé ce renfoncement pour me cacher. La sueur coule sur mon visage et je respire trop fort.
J’entends un reniflement appuyé. Puis un gloussement. Mon cœur s’accélère.
J’ai juste le temps de voir ma vie défiler devant mes yeux. Les pas se rapprochent. J’arrête de respirer.
Il m’a trouvé.