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Citation de Paroledunelivrophage



Je me retournai et mon regard fou se fixa sur la voiture. Chuck avait disparu. Je fonçai et me jetai au volant. Dans une brume rouge, je rentrai à la maison. Chuck était là, en train de m’attendre sur la pelouse bien rasée. Il s’était transformé.

Il s’avança vers moi, les mains ouvertes, le regard suppliant.

— Indiana, c’était pour ton b...

Je lui collai la plus belle droite de ma vie. Utilisant mon entraînement avec Axel, j’avais mis tout mon poids, tous mes muscles dans ce coup. Il fut si violent que Chuck bascula en arrière.

Il ne bougea plus.

Pour la première fois de ma vie, je venais d’assommer un loup-garou.

Sans un regard pour sa masse effondrée, je passai devant lui. Nanny avait dû sentir ma fureur d’alpha, car elle surgit, le regard inquiet.

Un seul coup d’œil à mon visage fermé et elle se ressaisit. Elle vit Chuck effondré au milieu de la pelouse et haussa un sourcil.

— Que s’est-il passé ?

— Rien, répondis-je sèchement.

— Tu l’as frappé ?

— Oui.

— Avec quoi ?

Je désignai mes mains.

Son second sourcil se haussa.

— Tu as utilisé quelque chose ? Un bout de bois, une brique ?

— Non, grognai-je.

Elle me dévisagea, intriguée.

— Tu veux dire que tu as assommé Chuck juste avec tes poings ?

— Non.

— Ahhh, je me disais aussi...

— Avec un seul.

Et pendant qu’elle me regardait, bouche bée, je montai dans ma chambre.

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