Sophie Baruchel

"15C et les autres passagers du vol Air Millenial NY-Paris sont assaillis par l'impression que leur avion est au bord du crash. Leur vie défile devant eux."



Les opérations Masse Critique sont souvent l'occasion de belles découvertes et c'est le cas avec Les Sans-oubli (je tiens à remercier également les éditions Moires de m'avoir envoyé ce roman).



Ce roman est très court et s'essaye à une variété de points de vue grâce à un narrateur omniscient qui nous dévoile les pensées de chacun des personnages. Ils reviennent chacun à leur manière sur ce qui leur est arrivé au cours des dernières heures voire de leur vie. Ce livre questionne l'impact des nouvelles générations sur notre planète et la prise de conscience que ces turbulences aériennes leur provoque. Il alterne des personnages aux vies très différentes mais qui se retrouvent liés par la situation.



En conclusion, ce petit livre vous fera beaucoup réfléchir et vous fera vous demander à quoi penseriez-vous si vous étiez confronté à une situation similaire. A découvrir!

Je tiens tout d’abord à remercier Babelio et les éditions Moires pour l’envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique.



Le titre m’a tout de suite attirée, le résumé m’a convaincue. Aborder le thème des Millenials, cette génération sur laquelle on balance tous les maux du monde, n’est pas facile. On a tendance à se rebeller dès qu’on parle de nous, à dire que tout ça est faux et que nous sommes une génération comme les autres. Mais c’est faux et nous le savons. L’auteure le sait aussi et elle a réussi à faire une description sublimement tragique de nous autres, les Millenials.



Comme l’indique le titre, les personnages – dont je parle un peu plus loin – se remémorent les moments marquants de leur vie, à l’aube de leur mort. Ils se rendent compte que l’oubli n’existe plus, que tout ce que l’on fait, tout ce que l’on dit, tout ce qui se rapporte à nous se retrouvera finalement sur Internet et sera stocké à jamais sans possibilités d’être oublié. On le sait tous et pourtant, de le voir écrit noir sur blanc, c’est étrange. En lisant ce livre, on en vient à se poser de multiples questions sur notre société et sur nous-mêmes. On en vient même à se voir comme des narcissiques, qui ont peur qu’on les oublie, qui ont peur que leur existence n’aura rien apporté au monde. Attention, je ne dis pas là que c’est un écrit philosophique. Et c’est bien ça qui est remarquable ! C’est en découvrant les histoires des autres qu’on en vient à se poser des questions sur nous-mêmes, c’est comme si l’auteure voulait nous faire passer des messages au travers de ses protagonistes. J’ai beaucoup aimé ! En tout cas, je peux affirmer que je ressors différente de cette lecture. J’ai l’impression d’être plus consciente de qui je suis et du monde dans lequel je vis. Merci à l’auteure !



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J'aimerais d'abord remercier Babelio pour le concours masse critique ainsi que les éditions Moires pour m’avoir permis de lire ce roman.



Avec un total d’à peine 120 pages au compteur, j’ai apprécié ce très court roman, le premier de son autrice, qui nous plonge en plein milieu d’un vol New-York / Paris, durant lequel les passagers, plus ou moins aérodromophobe, ont soudainement l’impression qu’un crash inévitable va se produire. Le style est simple et l’on suit les pensées de chaque personnage au cours de leur bilan personnel des dernières heures passées. Point fort du récit, chaque pensée est différente et on retrouve du coup une réelle diversité des différents protagonistes auquel on peut aisément s’identifier, aucun d’entre eux n’ayant d’identité. Sans action et sans un scénario très poussé, ce livre se lit néanmoins très rapidement. Il conviendra davantage à une envie de lecture intimistes au cours de laquelle on pourra se poser la question « et nous ? À quoi penserions-nous si le crash de notre avion était imminent ? »

L'idée de départ de ce livre pouvait être amusante voire intéressante... hélas l'auteur se perd elle-même dans un enfoncement de portes ouvertes déguisées dans une succession de mots à la mode "vortex, millénials etc... que l'auteur nous sert jusqu'à l'indigestion... La superficialité se dispute avec la prétention... et on s'ennuie, profondément ... L'auteur s'était paraît-il essayé à la réalisation d'un film sur les rave-parties, film tombé dans l'oubli ou le livre dit les "sans oubli" rejoindra les livres oubliés et qu'on s'empressera d'oublier....