Le regard à la fois tendre et amusé du photographe sur les petits enfants de banlieue devient celui volontiers moqueur d'un guetteur toujours bienveillant.
Cette incursion en Bretagne a le mérite de souligner que si l'on connaît mondialement un « Doisneau des villes », il existe également un "Doisneau des champs» (..)
" j'ai remarqué que plus une région est catholique pratiquement, moins ses habitants aiment se laisser prendre :en Bretagne, en Vendée, j'ai toujours des histoires." Robert Doisneau nous parle de ses modèles 1965.
Ce désobéissant chronique qui camoufle sa révolte sous un rire prompt refuse même catégoriquement de photographier un patron devant les maisons construites pour ses ouvriers : trop de paternaliste à son goût.
La Bretagne de Doisneau n'a pas révélé tous ses secrets, des questions restent encore en suspens, des journaux à retrouver, des personnes à identifier, des contextes à éclairer.