Il me semble que la prise en compte des manques affectifs dont souffre une grande partie de la population française est déterminant dans l’avenir de notre société, qui tente de médicaliser un problème relationnel. Je pense que si l’on multipliait les journées dédiées à l’entraide, à la solidarité et aux échanges, on pourrait amener à terme une réduction du déficit de la Sécurité sociale. Ce serait cela la vraie sécurité sociale: rassurer ceux que l’on oublie, leur redonner une place parmi les autres, les aider avant qu’ils ne soient en détresse.