Sophie Pavlovsky

Olga est la dernière des matriochka, celle qui ne s'ouvre pas. Elle se demande pourquoi contrairement à ses soeurs elle ne peut abriter personne. Un jour, elle part de chez elle bien décidée à avoir une réponse.



Ma fille et moi (ainsi que ma mère ! ) sommes tombées sous le charme de cette histoire (et 3 générations d'un coup, ce n'est pas rien!).

D'abord une belle invitation au voyage avec des personnages , des noms et lieux typiques de la campagne russe.

Et aussi et surtout une belle histoire sur la différence.



Un petit roman que je recommande !

« Natacha, Natalia, Ivanka, Irina et Olga sont des matriochkas… » ainsi commence ce conte russe. Il nous relate les aventures d’Olga, la plus petite et la plus jeune d’une famille de cinq poupées russes. Une nuit, elle décide de partir car elle ne comprend pas pourquoi elle est différente des quatre autres.



En effet, toutes les autres s’ouvrent pour contenir une de ses soeurs et pas elle. Elle va suivre un parcours, qui la conduira d’une boutique de souvenirs à une belle forêt en passant par les ateliers de plusieurs artisans. Elle va savoir enfin qui elle est, un véritable secret, une réelle surprise !!! Voici donc une très jolie histoire presque un conte de Noël !
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Ce que j'en pense:



Avec ce petit conte, le lecteur plonge dans l'univers des matriochka, ces petites poupées russes. En pleine Russie, l'auteur nous fait vivre une vraie quête d'identité..



C'est une jolie histoire à la structure répétitive. C'est vraiment très poétique.



J'ai découvert un tout nouveau monde et un tout nouveau vocabulaire. C'est très dépaysant et j'ai beaucoup aimé.



Bref:



Un petit conte très agréable.
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Ce conte parle de la différence : Olga est la seule des matriochkas à ne pas pouvoir porter un être semblable à elle et elle se demande pourquoi.



Cinq rencontres vont la faire grandir et vont l'aider à comprendre. Cinq rencontres, comme les cinq poupées !

Ce conte, tendre et doux, nous emmène au pays des matriochkas ; Olga est la plus petite d'entre elles. Elle se cache dans Irina, qui s'emboîte dans Ivanka, qui se cache dans Natalia, elle-même dissimulée dans Natacha. Cinq petites poupées russes, inséparables.



Mais Olga ne comprend pas pourquoi elle ne peut pas, elle aussi, abriter l'une de ses sœurs. Alors, elle part en quête d'une réponse...



D'abord, elle rencontre Sacha, le marchand de souvenirs, qui l'envoie questionner Babouchka, la décoratrice, qui lui conseille d'aller voir Dimitri, le menuisier, qui la guide vers Igor, le bûcheron, qui l'invite à interpeller le grand tilleul.



C'est cet "arbre-vie" qui va lui la renseigner sur sa naissance et lui expliquer qu'elle est le cœur de la vie, puisqu'elle provient elle-même de son propre cœur.



Ce conte veut parler de "la différence". Je le ressens aussi comme une parabole sur "la maternité". Olga est la seule des matriochkas à ne pas pouvoir porter un être semblable à elle. Elle croit qu'elle ne peut abriter une autre vie, alors qu'elle est la vie même, celle du cœur de l'arbre.



Cinq rencontres qui vont faire grandir Olga, qui vont l'aider à comprendre. Cinq rencontres, comme les cinq poupées, chacune porteuse de vérité.



En lisant ce merveilleux petit conte, j'ai pensé à Gaïa, la "Terre-Mère" de la mythologie grecque...



À lire, à dire, à conter, à partager...



sans modération !
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Très bon livre, une belle leçon de vie.

Une belle histoire sur le temps qui passe, les saisons qui se succèdent et surtout sur l'amitié. Un roman première lecture plein de douceur et de poésie.