Elle avait toujours aimé la lumière d'une bougie. La flamme ondulante qui faisait sautiller les images, clignoter les ombres, qui est invitait au rêve. Et puis l'odeur de cire chaude de lui rappelait celle des églises lorsqu'elle accompagner sa grand-mère à la messe. Un moment profondément ennuyeux pour une fille de six ans, mais ce n'était pas l'impression qui lui restait. La cire, c'était la main chaude de son aïeule dans la sienne, c'était sa voix chevrotante et fausse qui chanter "allez Louia !" pendant qu'elle cherchait ce fameux Louia au milieu de l'assemblée. La cire, c'était le dimanche, quand il voulait dire quelque chose. C'était le bonheur naïf de l'instant présent.