Quand elle entre, Carmen lit, allongée sur le banc de corde, un tissu roulé en boule derrière la nuque. Elle pose son doigt sur la page et lui jette un sourie silencieux, avant de reprendre sa lecture. Hélène s’adosse à un mur face à elle et se laisse couler au sol. Elle dit, les yeux rivés au mur d’en face:
- C’est normal qu’on ne danse pas de la même façon. Nos corps sont différents.
Elle pose son livre et se redresse. Hélène ajoute :
- Des oiseaux sans ailes.
Les larmes sur son visage redessinent son portrait à l’encre de Chine.