Stefano Enna

Je suis sans cesse épatée lorsque je vois ce qu'il est possible de faire, en adaptant un grand classique de la littérature en bande dessinée pour inciter, à la fois amateurs du 9 e art, jeune public ou toute autre personne que ce soit qui voudrait soit, combler ses lacunes, soit au contraire lire cet ouvrage en complément du roman original.

Pour ma part, j'avoue à ma grande honte que jusqu'alors, je n'ai pas encore lu le roman Ivanhoé (il faut dire que je pense ne pas avoir assez d'une seule vie pour pouvoir lire tout ce que j'ai envie de lire) et que cette adaptation en bande dessinée, à l'initiative du journal Le Monde m'en a donné un très bel aperçu, même si je vous le concède, cela ne vaut certes pas la lecture du roman dans son intégralité.



Ici, le lecteur découvre le personnage de Wilfred d'Ivanhoé (titre de noblesse que lui a concédé le roi Richard Cœur de Lion lors de leurs combats côte à côte lors de leurs croisades en Palestine) , répudié par son père Cédric car ce dernier, saxon, considère que son fils l'a trahi en combattant aux avec un roi français. L'histoire se déroule au en Angleterre au XII e siècle alors que Saxons et Normands peinent ) cohabiter. Voulant à tout prix remettre un roi Saxon sur le trône d'Angleterre, Cédric de Rotherwood a déjà promis sa fille adoptive, Lady Rowena à l'un d'entre eux. Cependant, celle-ci s'y refuse car ayant grandi auprès d'Ivanhoé, ces deux-là se vouent un amour inconditionnel depuis leur plus tendre enfance...



Sur fonds historique avec une trame amoureuse en prime, Walter Scott a tout compris de ce qu'est le roman historique et arrive à mêler ce genre à merveille avec celui de cape et d'épée et roman sentimental afin de toucher tous les publics. De plus, il y inclut des histoires de religion et de sorcellerie en incluant le personnage de Maître Isaac et de sa fille Rébecca, dotée de pouvoirs de guérisseuse.



Une adaptation rondement menée ici grâce au travail de maître du scénariste Stefano Enna et du graphiste Stefano Garau. Un roman qui aurait néanmoins suscité, à mon humble avis, une répartition sur deux volumes car, bien que je n'ai pas (encore) lu l'oeuvre de Walter Scott, je suis certaine que les auteur et dessinateur sont passé à côté de nombreux éléments qui auraient mérité d'être retranscrits ici ! A découvrir et à faire découvrir !

Encore une louable initiative du journal Le Monde qui a décidé d'adapter en bande-dessinée, sous la houlette de Stefano Enna, pour le scénario et l'adaptation et de Nico Tamburo et Minte Studio pour les dessins et la mise en couleur ce troisième volume de la saga des Pirates de Malaisie d'Emilio Salgari. Lorsque j'emploie le mot d'initiative "louable", c'est pas seulement pour les amateurs de 9 ème art que je parle mais aussi pour ceux et celle (comme moi, je l'avoue) qui ne connaîtraient pas (encore) ce grand homme ou qui auraient envie de le redécouvrir.



Ici, prenons place au côté du pirate Sandokan qui n'est en rien comparable à tous ceux que nous connaissions jusqu'à présent. Prince de nature, ce dernier n'a pas pour but d'écumer les mers à la recherche de quelque trésor. Non, son premier but est celui de la vengeance envers l'empire britannique qui a fait massacrer les siens. Son ennemi juré : sir James Brooke. Lorsqu'il se retrouve échoué sur une plage et qu'il croise le regard de la belle Marianne, malheureusement promise à un autre par son oncle, Sandokan tombe immédiatement sous le charme et ce n'est qu'avec le consentement de cette dernière qu'il décidera de convoler en juste noces sur l'île (imaginaire de Mompracem et de faire de cette dernière la reine de l'île. Aidé par son fidèle ami de toujours, Yanez, les deux tourtereaux devront trouver bien des stratèges pour échapper à l'armée britannique qui n'entend pas les laisser partir ainsi. L'histoire de Roméo et Juliette, vous connaissez ? lisez ce tome car une merveilleuse surprise vous y attend, à la différence près que cette fois-ci, cela finit bien, du moins dans ce tome.



Qu'en sera-t-il pour la suite ? Rien n'est moins sûr mais ce qui l'est en revanche, c'est que si vous ne connaissez pas encore l'histoire de ce prince pirate plus connu sous le nom du "Tigre" et de la belle Marianne, je ne peux que vous inciter à la découvrir au plus vite !



Un graphisme de qualité avec un dossier en fin qui nous en apprend un peu plus à la fois sur l'auteur et sur le cycle des "Pirates de Malaisie".

le journal le Monde reprend des classiques en bd comme tom Sawyer,

Ivanhoé, & c'est peut-être une bonne chose pour les faire découvrir a un nouveau public. mais j'ai bien peur quand les consentants en un seul volume, se soit tout le contraire.

la bd reprend bien le contexte de la lutte entre normand et saxons pour le trône d,Angleterre, mais pour ceux qui connaissent pas le roman peuvent être un peu perdu dans la relation entre Ivanhoé et Rebecca accusée de sorcellerie.

dans le roman on sait que c'est Rebecca qui a soigner Ivanhoé blessé au tournoi

contre front de boeuf le normand, et que quand elle sera accusée de sorcellerie, elle en appellera au jugement de dieu et désignera Ivanhoé pour sa défense.

les dessins sont quand même super 👍, et si sa peut convaincre des jeunes lecteurs à découvrir

des romans je n'en félicite,

malgré que j, aurait préféré que l, histoire soit développé en deux volumes.

Sandokan et le tigre de Mompracem est un album qui ne paye pas de mine mais qui se révèle être une véritable pépite. L’une de ses trouvailles que l’on est content d’avoir dénichée et d’avoir lue.



Les éditions Glénat et le journal Le Monde ont cette fois-ci rendu hommage à Emilio Salgari, un écrivain italien du XIXème siècle que l’on compare à Alexandre Dumas et à Eugène Sue. Il s’agit d’un auteur méconnu en France qui a beaucoup écrit, notamment dans le registre des romans d’aventure sous la forme des feuilletons. Très honnêtement, je ne le connaissais pas et si je suis ravi d’avoir fait ainsi connaissance avec son œuvre.



Nous voici toutefois avec un choix curieux. Il a été décidé de publier le troisième tome d’une saga. Pourquoi ce choix ? Mystère ! Car aucune explication ne viendra répondre à cette question. Malgré ce handicap, les auteurs s’en tirent avec merveille, car ils parviennent à raccrocher leur lectorat dès les premières planches. Les flashbacks sont utilisés à très bon escient.



Le scénario se suit avec un grand plaisir. Nous voici partis dans une grande histoire d’aventure, sur fond de romance et d’amitié. Le héros affronte ici un adversaire qui est brillant mais très chevaleresque. Bref un adversaire, un ennemi juré mais qui se révèle moins cruel qu’attendu et plutôt courtois si l’on s’en tient à leur duel.



Les dessins sont réussis et colorés à merveille. Que l’on soit sur la mer ou dans les îles, nous voici plongés dans une histoire qui va rompre avec notre quotidien et nous faire voyager par l’esprit. Bon certes, les traits des personnages et les séquences d’actions manquent parfois de précision, mais qu’importe !



Voici donc une belle histoire de pirates, d’aventure, qui fait d’autant plus plaisir à lire qu’elle va donner envie de découvrir un auteur et ses livres. Afin de parfaire l’immersion dans ces planches, il est fortement recommandé de laisser en fond sonore la bande son composée par Hans Zimmer pour les films Pirates des Caraïbes : effet garanti !

Comme dans le cas de quelques autres adaptations de classiques en bande dessinée (L’Iliade et L’Odyssée, Les Trois Mousquetaires, Don Quichotte), résumer un monument et un pavé tel qu’Ivanhoé en 46 planches relève de l’exploit. Pourtant c’est une belle réussite qui nous est proposée ici.



Autant la lecture de ce classique peut être ardue aujourd’hui, autant cette adaptation parvient à résumer l’essentiel en peu de temps. Certes, l’on pourra toujours ergoter sur les choix qui ont été faits (et les très nombreuses ellipses et impasses), mais l’essentiel figure ici et semble fidèlement retransmis.



L’on pourra toujours s’étonner que le cahier scientifique ne revienne pas sur les choix qui ont été effectués et les raisons qui les justifient. Certains choix importants (la mort d’un personnage, le côté moins manichéen d’Isaac d’York) resteront ainsi figés. De même les explications relèvent davantage de l’hagiographie que d’une approche critique.



Les dessins optent ici pour une approche classique qui rend pleinement hommage à ce classique de la littérature. Les traits des personnages (masculins notamment) sont respectés et sont fidèles à l’œuvre originale. Les émotions semblent un peu figées, mais les séquences plus actives sont plaisantes à suivre. L’on pourra également reprocher une lecture qui manque un peu de fluidité.



Malgré quelques déceptions, voici un ouvrage qui permettra en peu de temps de saisir l’essentiel de ce grand classique de la littérature. Un titre à retenir donc…

Très bon tome paru dans les grands classiques de la littérature adaptés en bande dessinée. Pour ma part, je ne connaissais pas du tout cette histoire dont l'auteur est un italien tout aussi inconnu pour ma part.

L'histoire est pleine d'aventure et d'exotisme, ce qui d'ailleurs à fait le succès de plume de son auteur.Les dessins et le mise en couleur sont parfaits. J'ai eu un peu de mal à m'intégrer dans la trame narrative : certainement du fait que nous intégrons l'histoire en cours.

Le cahier documentaire m'a permis de découvrir l'auteur, un peu affabulateur dans son propre passé, avec paraît-il une indéniable capacité à produire du récit en série et qui vécut dans la quasi misère, exploité apr des éditeurs peu scrupuleux. Tous ses récits sont purement imaginaires, n'ayant quasi jamais voyagé, mais grand observateur et doté d'une bonne mémoire, il savait utiliser ses petites notes prises ici ou là à bon escient.

Encore de très bons dessins, comme avec tous les tomes de cette série. Mais comme pour les autres on est en manque d'informations pour que l'histoire soit complète. Ça reste une très bonne lecture !