Nous sommes en 2019. Notre jolie planète bleue ne va pas bien... de plus en plus de personnnes heureusement s'en rendent compte, et par souci écologique et aussi pour notre santé, l'agriculture biologique se développe et séduit.
Les guerres du bio est un essai de la journaliste Stenka Quillet. Se qualifiant de "accro au 100% organique", elle a voulu enquêter sur l'agriculture biologique. Ses questions sont très claires : "cette forme d'agriculture est-elle pour autant la réponse à nos besoins ? Est-elle aussi vertueuse qu'elle le prétend ? Pourquoi les produits bio sont-ils si chers ? Qu'en pensent nos paysans et les citoyens ? Les politiques sont-ils prêts à encourager cette nouvelle agriculture émergente ?"
Stenka Quillet par cet essai de 240 pages dresse une réflexion sur le monde du bio. Dès le début, l'auteure ne mentionne pas le terme "le bio" mais "la bio". Pour elle et pour la plupart des acteurs du secteur, le bio désigne le monde de production tandis que la bio est un projet de société.
Par chapitre, l'auteure développe les thèmes suivants : la biodiversité, le respect des saisons, le prix du bio, le marketing,..
Vous l'aurez compris, c'est un petit essai très complet, et en plus très bien documenté (les notes en fin d'ouvrage sont impressionnantes). La plume de l'auteur est très agréable à lire. Elle mêle informations avec son expérience et ses ressentis. On y perçoit tout de suite l'honnêteté de l'enquête et c'est tout simplement agréable.
On y apprend beaucoup même si je vous avoue que je ne connaissais déjà pas mal de choses (je travaille dans le secteur...). Et il manque peut-être des détails, plus de précisions, et une bibliographie pour en savoir plus.
Il en reste que Les guerres du bio est un essai très intéressant que je compte bien faire circuler autour de moi.
Reçu dans le cadre du dernier masse critique, je tiens à remercier Babelio et les éditions Grasset pour cet envoi !
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Stenka Quillet offre un livre qui éclairera les consommateurs des enseignes bio et qui, je l’espère, amènera les personnes plus retissantes à revoir leur jugement sur ce mode de consommation.
Pour ma part, je suis acquise à cette cause et ce livre m’a permis d’y voir plus claire dans les différentes enseignes fleurissant dans nos villes et sur bien d’autres questions que j’avais sur ce fameux label. Il a aussi confirmé une crainte que j’avais envers les mastodontes de la grande distribution qui souhaitent mettre la main sur le bio.
J’avoue qu’au coeur des vacances, je n’avais nulle envie de lire un essai, qu’il soit sur le bio ou tout autre sujet, je désirais me laisser porter par un récit où mon quotidien serait loin de mes pensées. Mais l’heure de rendre un avis a sonner et c’est trainant des pieds que je me suis plongée dans la lecture. Et là , surprise ! La plume de Stenka Quillet est alerte et sympathique, elle vous prend véritablement la main pour vous conduire dans son enquête sur le bio. Et je dois dire que j’ai lu ce livre avec beaucoup de plaisir et d’intérêt, un peu comme un polar.
J’ai reçu ce livre dans le cadre de masse critique et j’en remercie Babelio et les éditions Grasset.
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Stenka Quillet a enquêté sur le bio. Dans son livre, elle nous raconte ses trouvailles - souvent sordides - sur l'agriculture bio et l'agriculture conventionnelle, et elle nous parle de ce mode de vie qui fait souvent débat dans notre société.
Ce livre m'a été offert par les Éditions Grasset en partenariat avec Babelio. Merci à eux. J'ai pu en apprendre un peu plus sur l'univers agroalimentaire même si une partie de ce livre n'est qu'un rappel à ce que nous savons tous déjà. Il y a différentes façon de se nourrir, de consommer et, même si les entreprises sont responsables de leurs actes et de leurs productions, nous sommes responsables de ce que nous achetons, de ce que nous mangeons.
Je ne vais pas avoir un avis objectif concernant ce livre car je suis sur la même longueur d'ondes que l'auteur, qui n'est pas objective non plus mais qui ne s'en cache pas.
C'est un essai argumenté qui vous demande d'ouvrir les yeux. Parce que ce n'est pas forcément utopique de consommer mieux et ça entraîne beaucoup de conséquences positives : financièrement, socialement, sanitairement, etc. Ça demande juste quelques efforts et ça, l'auteur le démontre intelligemment.
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Stenka Quillet, journaliste documentariste nous propose un état de lieux de la production et de la distribution des produits de l’agriculture biologique. Elle a la bonne idée de nommer l’agriculture dite conventionnelle « agriculture chimique » Son discours est le résultat d’enquêtes journalistiques fouillées avec la la rencontre d’un grand nombre d’acteurs du bio. Une information utile qui conforte nos choix par rapport à cette problématique sociétale.
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