On ne se parle pas. Pas besoin. Nous savons où nous rendre, ce qu’il faudra faire : enjamber, compter, lâcher prise. Je me demande si nous mourrons avant de toucher l’eau, si nos cœurs exploseront pendant la chute ou si la rupture avec ce monde ne se fera qu’à l’instant précis de l’impact, quarante mètres plus bas. Est-ce qu’il y aura de la douleur ? À quoi ressemblerons-nous après ? Nos corps. Son si joli corps. Est-ce qu’on retrouvera d’elle tous les morceaux ?