Dans la sphère politique, Hugo tient également une position suréminente. Dès le début du règne de Louis-Philippe, il a institué Quasimodo dans la conscience française comme un monstre aimable, incarnant le peuple en devenir. Près d'un demi-siècle après, lui assure la jeune République, le peuple est enfin éduqué, il dépasse Quasimodo, peut voter, etc. Selon les républicains, le poète des Châtiments est celui qui a su se dresser fièrement contre Napoléon III en le décrédibilisant par une poésie pamphlétaire que l'on espérait digne des Tragiques d'Agrippa d'Aubigné.