Je vais à la fenêtre, en écarte le rideau d’un doigt. Il n’y a pas un chat dans la rue. Nous habitons un quartier tranquille, mais souvent des gosses d’une dizaine d’années jouent au foot au milieu de la rue ou font des courses à vélo. Mon regard traîne sur les quelques mètres carrés de pelouse blanchie par la gelée, puis vers les plantations dénudées, avant de remonter vers le ciel gris blanc et ses rares nuages à l’apparence ouatée.