Citation de petitsoleil
L'Afssaps a publié dans son dernier rapport d'expertise en janvier 2012 sur l'état des lieux de la consommation des benzodiazépines (une classe d'anxiolytiques et hypnotiques très prescrite) en France les chiffres suivants :
- 134 millions de boîtes vendues en 2010 dont 50,2% d'anxiolytiques et 37,6% d'hypnotiques;
- 183 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010, soit 0,7% du montant total des ventes de médicaments en France;
- en 2010, 20% de la population française a consommé au moins une fois une benzodiazépine ou apparentée;
- environ la moitié des sujets traités par une benzodiazépine anxiolytique et hypnotique le sont plus de deux ans (...)
- environ la moitié (...) ne bénéficient que d'une seule délivrance/prescription, c'est-à-dire qu'ils ne font pas l'objet d'un suivi médical rapproché.
Les Français sont avides de solutions immédiates pour soulager leurs souffrances, ce qui peut sembler logique lorsque l'on souffre moralement. Néanmoins, cette classe de médicaments a des effets indésirables notoires que le rapport d'expertise souligne :
"L'usage des benzodiazépines peut entraîner :
- une amnésie antérograde (perte de la mémoire des faits récents) (...)
- une altération des fonctions psychomotrices (...)
- une tolérance caractérisée par une diminution progressive de l'effet thérapeutique pour une même dose administrée pendant plusieurs semaines.
La tolérance peut conduire à une augmentation des doses pour obtenir l'effet recherché;
- une dépendance; (...) un état de pharmaco-dépendance physique et psychique."
(...) Ces médicaments permettent de moins ressentir les sensations émotionnelles ainsi que leurs manifestations cognitives (les pensées anxieuses, ruminations). Soulagés de ne plus éprouver d'émotions douloureuses, les utilisateurs renforcent leur consommation et perdent confiance en leur capacité à faire face à leurs émotions.
- 134 millions de boîtes vendues en 2010 dont 50,2% d'anxiolytiques et 37,6% d'hypnotiques;
- 183 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010, soit 0,7% du montant total des ventes de médicaments en France;
- en 2010, 20% de la population française a consommé au moins une fois une benzodiazépine ou apparentée;
- environ la moitié des sujets traités par une benzodiazépine anxiolytique et hypnotique le sont plus de deux ans (...)
- environ la moitié (...) ne bénéficient que d'une seule délivrance/prescription, c'est-à-dire qu'ils ne font pas l'objet d'un suivi médical rapproché.
Les Français sont avides de solutions immédiates pour soulager leurs souffrances, ce qui peut sembler logique lorsque l'on souffre moralement. Néanmoins, cette classe de médicaments a des effets indésirables notoires que le rapport d'expertise souligne :
"L'usage des benzodiazépines peut entraîner :
- une amnésie antérograde (perte de la mémoire des faits récents) (...)
- une altération des fonctions psychomotrices (...)
- une tolérance caractérisée par une diminution progressive de l'effet thérapeutique pour une même dose administrée pendant plusieurs semaines.
La tolérance peut conduire à une augmentation des doses pour obtenir l'effet recherché;
- une dépendance; (...) un état de pharmaco-dépendance physique et psychique."
(...) Ces médicaments permettent de moins ressentir les sensations émotionnelles ainsi que leurs manifestations cognitives (les pensées anxieuses, ruminations). Soulagés de ne plus éprouver d'émotions douloureuses, les utilisateurs renforcent leur consommation et perdent confiance en leur capacité à faire face à leurs émotions.