Les règles du jeu ont changé. L’enjeu ne se situe plus dans les matières scolaires. À l’École, tous les étudiants admis seront diplômés et les notes ne sont pas communiquées aux employeurs potentiels. Au contact d’Antonin, Claire comprend qu’elle s’est trompée de cible. Ce ne sont plus les examens qui départagent les futurs aspirants à l’emploi. Sur le campus, le bon élève sérieux doit opérer sa mue en professionnel sociable et compétent. Le savoir-être compte plus que le savoir, et il ne s’apprend pas sur les bancs des amphis, mais dans les « assoces », les fêtes du jeudi soir – les Pow – ou l’élection du Bureau des élèves. La compétition s’est déplacée de l’excellence scolaire à l’habileté sociale.