Bien qu'il s'agisse d'une catastrophe, il y a une pointe de comédie dans la montée au pouvoir du tyran. Ceux qu'il a écartés et piétinés sont, pour la plupart, eux-mêmes compromis, cyniques et corrompus. Même si leur sort est terrible, il est satisfaisant de les voir punis et, tandis que le scélérat arrive au sommet à force de fanfaronnades, de complicités et de trahisons, notre moralité est en quelque sorte invitée à prendre des vacances.
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