Si un homme s'amende, ne mérite t-il pas que tôt ou tard on lui fasse de nouveau confiance? Et, si on ne lui accorde pas cette confiance, n'a-t-il pas le droit de s'offrir les agréments d'un état dont il subit de toute façon l'ignominie? Est-ce qu'une jeune fille accusée à tort par son père de coucher avec tous les garçons du collège ne finit pas, de guerre lasse, par mériter les reproches dont on l'accable?