On manque d'imagination au niveau de la violence. On accuse des « tarés » sans trop savoir ce que ça veut dire. Ça nous rassure. C'est sécurisant. Mais dès trucs comme My Lai, Auschwitz ou Gnadenhutten, ça n'a rien d'aberrant. Ça arrive à cause de ce qu'on est tous. On est fragiles. On n'a pas confiance en nous, on est avides, on veut une augmentation, on a peur de notre supérieur... C'est à cause de ce genre de trucs ordinaires et débiles que les gens se font du mal les uns aux autres.