Avec quelle effrayante facilité, se dit-il, on pouvait usurper l'identité de quelqu'un d'autre, tant la société se fiait à des moyens de communication éminemment impersonnels - les e-mails, les SMS, les profils sur Facebook. Les gens ne prenaient plus le temps de s'arrêter, ils se contentaient de butiner autour des autres sans leur prêter la moindre attention, comme des papillons.