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Citation de Danieljean


La Réconciliation est le parcours qui nous amène à reconnaître notre fragilité et à accepter notre passé, quel qui soit. C’est ce parcours qui rend l’homme vraiment libre, et donc vraiment capable d’aimer.

L’homme qui pardonne, l’homme réconcilié est, avant tout, celui qui n’a pas de défenses, qui n’a pas de barrières, qui ne se tient pas en un point où la vérité n’a qu’une seule couleur.

L’homme réconcilié avec lui-même et donc avec son projet sait que la vérité n’est pas une couleur, mais une lumière. Une lumière qui se pose n’importe où et qui réchauffe, illumine, donnant à toute chose un souffle plus ample. C’est pourquoi je pense que le pardon n’est pas un étalage de bon sentiments, mais un parcours long et difficile, fait de dépouillement progressif, qui conduit l’être humain à vivre pleinement sa condition d’homme.

Mais pour se pardonner, il faut se connaître, reconnaître la pauvreté de ses propres sentiments et la peur de sa propre liberté.

C’est seulement ainsi, dans la conscience de ses propres limites et de sa propre fragilité, que peut commencer le processus de réconciliation. Avec soi-même, et donc avec les autres. C’est seulement à partir de là que peut commencer la construction d’une véritable justice.

L’homme réconcilié est celui qui a accompli jusqu’au bout son cheminement de réalisation spirituelle. Paradoxalement l’homme qui a tout perdu n’a plus rien à perdre. Il a abandonné en chemin tout ce qui renforçait son ego, qui le rendait différent des autres, et donc en lutte avec les autres. C’est l’homme qui ne connaît plus l’orgueil ni la présomption. Il est donc totalement ouvert à l’amour.

J’ai compris que le cœur était le centre de tout et que le mien comme celui de tous les hommes avait été trop longtemps accablé par des poids inutiles. Le poids de l’ignorance, de la confusion et de l’éloignement.

Dans le silence et la solitude un peu de temps et sans aucun effort, mon regard enfantin à réafleuré, ce regard pur qui ne connaissait que la joie d’exister. Là bas avec la totalité de mon corps de mon âme j’ai perçu la puissance absolue de l’Esprit Saint.

Le cœur est le centre de toute notre vie et de notre Esprit. Donc le cœur, pour moi c’est le lieu de l’Esprit Saint. La dernière partie de « Va où ton cœur te porte » est une invitation à la prière, évidemment et une invitation à l’écoute de l’Esprit Saint.

« Va où ton cœur te porte » veut dire suivre la voix de l’Esprit, regardez au centre de soi-même pour reconnaître et suivre sa propre vocation.

La fonction de générations est la seule chose à la fois la plus difficile et la plus indispensable, car se relier à son propre passé et à l’avenir que représentent nos propres enfants, c’est la dimension humaine qui donne là la vie sa plénitude. Les parents transmettent toujours quelque chose de bien ou de mal à leurs enfants.
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