Il Giardino delle Idee: intervista a Susanna Tamaro
Arezzo - sabato 15 ottobre 2011. SUSANNA TAMARO è ospite del Giardino delle Idee nello splendido scenario dell'Auditorium del Museo d'Arte Medioevale e Moderna di Arezzo per la presentazione del Suo nuovo bestseller "Per sempre" (Giunti editore).
Et puis, quand plusieurs routes s'"offriront à toi et que tu ne sauras pas
laquelle choisir, n'en prends pas une au hasard mais assieds-toi
et attends.
Respire profondément, avec confiance,
comme le jour où tu es venue au monde,
sans te laisser distraire par rien.
Ne bouge pas, tais-toi et ECOUTE TON COEUR
Puis, quand il parlera, lève-toi et va où il te porte.
«L'enfance et la vieillesse se ressemblent, dans les deux cas, pour des raisons différentes, on est plutôt désarmé.»
[ Susanna Tamaro ] - Va où ton coeur te porte
«Il y a des vérités qui apportent un sentiment de libération et d'autres qui imposent le sens du terrible.»
[ Susanna Tamaro ] - Va où ton coeur te porte
«Le renoncement à soi conduit au mépris.»
[ Susanna Tamaro ] - Va où ton coeur te porte
Les morts pèsent moins par leur absence que par ce qui-entre eux et nous- n’a pas été dit.
(Va où ton cœur te porte)
Tu sais quelle est l'erreur que l'on commet toujours ? Croire que la vie est immuable, qu'une fois que l'on a pris certains rails, on doit les suivre jusqu'au bout. Mais le destin a beaucoup plus d'imagination que nous. Juste quand tu crois te trouver dans une impasse, quand tu arrives au sommet du désespoir, avec la rapidité d'une rafale de vent tout change, bascule, et du jour au lendemain, tu te retrouves en train de vivre une nouvelle vie.
Les chiens sont si perméables aux sentiments humains : à force de vivre ensemble depuis la nuit des temps, nous sommes devenus presque pareils. C’est pour cela que beaucoup de gens les détestent. Ils voient trop de choses d’eux-mêmes reflétées dans leur regard tendrement vil, des choses qu’ils préféreraient ignorées.
chaque rencontre ,chaque événement,meme minime,renferme une signification,et la connaissance de soi nait de la disponibilité avec laquelle on les accueille ,de la capacité de changer de direction à n'importe quel moment...
J'ai ainsi compris l'une des lois de la nature - loi qui n'est écrite nulle part : si les enfants fonctionnent bien, ils sont au père, s'ils fonctionnent mal, ils restent toute la vie un prolongement de la mère.
A soixante, soixante-dix ans, tu comprends que le jardin et la maison ne sont plus un jardin et une maison où tu vis par commodité, par hasard ou parce qu’ils sont beaux ; ce sont ton jardin et ta maison, ils t’appartiennent comme la coquille appartient au mollusque qui vit à l’intérieur.
L'enfance et la vieillesse se ressemblent. Dans les deux cas, pour des raisons différentes, on est plutôt désarmé, on n'est pas encore - ou l'on n'est plus - des participants à la vie active, et cela permet de vivre avec une sensibilité dénuée de schémas, ouverte.
"Le bonheur a toujours une cause, on est heureux de quelque chose, c'est un sentiment dont l'existence dépend de l'extérieur. La joie, elle, est sans objet. Elle te possède sans aucune raison apparente, dans son être elle ressemble au soleil, elle brûle grâce à la combustion de son propre coeur."