Quelque chose dans ce désespoir montrait à quel point l'être humain mettait le corps sur un piédestal et lui attribuait une place qu'il ne méritait pas et qu'il n'était pas censé avoir. Ce qui prouve notre incapacité à voir qui nous sommes en réalité, se disait Maya, en dehors du corps dans lequel nous vivons. Notre incapacité à lâcher prise, face à la vie comme face à la mort.