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Citation de Lucrese1


J'ai trouvé le prologue tellement beau que j'ai voulu le traduire ( j'ai essayé) pour vous donner un avant goût! Pourquoi traduire le prologue, me demanderez-vous? Pour la simple et bonne raison que j'ai lu le livre en néerlandais et qu'il faudra patienter jusqu'au 2 septembre pour la traduction du livre en français. La traduction se trouve sous le texte néerlandophone! Je vous demanderai de ne pas être trop sévère, même si je parle couramment les deux langues principales de mon pays, traduire n'est pas toujours facile mais je me suis "jetée à l'eau"!

Het waren de luchten, de vele, weidse luchten.
De luchten boven de zee, hoe ze veranderden.
De zware walwitte. De lichtblauwe zorgeloze, slechts met streepjes wit. De luchten die als mooi gewouwen zijdepapier boven een wonderlijk goudgeel schijnsel hingen, de harde staalgrijze, de bliksemende en hels en waanzinnig bulderende.
De luchten, hoe ze zich wefden boven de zachte rotsen geslepen boven de wereld daarbeneden, alles domineerden.
Hoe ze ontstonden, werdwenen en herrezen als een andere gedaante; als wat wist je nooit.
Het waren de luchten.
En het water.
En de rotsen.
Het was alles.
En dan de mensen, de kleine mensen, die gekomen waren om zich op het getekende land te netselen. Om de haring te pakken te krijgen (...)
De mensen woonden daar op de eilanden en begaven zich op het water, onder al die hemels. En soms-niet zelden, o nee -, soms viel er onder een hemel een lichaam in het water terwijl dat niet de bedoeling was, en dat was dan dat. Ja, voor de mensen niet natuurlijk, maar wel voor het water en de hemels.
Misschien hoorde je het geroep, een naam die verween in de wind. Het geroep vanaf het land of vanaf een boot, over de zee.(...)
Geroep dat speelde en aantrok.
Maar misschien zeiden ze dat alleen maar.
Misschien was het gewoon de wind.
Proloog van het boek "Winter water" van Susanne Jansson (1972-2019). Vertaald uit het zweden door Marika Otte.

C'étaient les cieux, les nombreux et larges cieux. Les cieux au-dessus de la mer, comment ils changèrent. Les couleurs sombres. Le bleu clair insouciant, avec seulement des stries de blanc. Le ciel qui pendait comme du papier de soie magnifiquement tissé au-dessus d'une merveilleuse lueur jaune or, le gris acier dur, l'éclair et l'enfer et le fou rugissement. Les cieux, comment ils se tissaient au-dessus des roches molles coupées au-dessus du monde d'en bas, dominaient tout. La façon dont ils naissaient, pleuraient et ressuscitaient en une autre forme; en quoi, personne ne le su. C'était le ciel. Et l'eau. Et les rochers. C'était tout. Et puis les gens, les petites gens, venus s'installer sur la terre dessinée. Pour s'emparer du hareng (...) Les gens vivaient là-bas sur les îles et se déplaçaient sur l'eau, sous tous ces cieux. Et parfois - pas rarement, oh non - parfois un corps tombait dans l'eau sous le ciel alors qu'il n'était pas censé l'être, et c'était tout. Oui, pas pour les gens bien sûr, mais pour l'eau et les cieux. Peut-être avez-vous entendu le cri, un nom disparaissant dans le vent. Le cri de la terre ou d'un bateau, à travers la mer. Des cris qui jouaient et attiraient. Mais peut-être qu'ils ont juste raconté ça. C'était peut-être juste le vent.
Prologue du livre "Winter water" de Susanne Jansson (1972-2019). Traduit du suédois en néerlandais par Marika Otte.
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