Je l’ai aimé, oui, je le reconnais. Mais, à vingt ans, on s’illusionne facilement sur la force de ses sentiments. Fabien était beau, brillant, dynamique. Il représenta pour moi le Prince charmant. Mais celui qui revint plus tard se révéla si différent de l’image qu’il m’avait laissée que, sans même m’en apercevoir, je me détachai de lui.