Simplement, l'alcool m'avait si bien dégraissé le cerveau et les nerfs, les avait si bien nettoyé des résidus de calmants et d'hallucinogènes, que pour un moment j'ai vu le monde tel qu'il est en réalité, c'est-à-dire tel qu'il était avant que des cartographes, des bibliothécaires et leurs auxiliaires ne l'aient transformé en un lieu de détresse, en un bourbier dont la destination est de rendre les hommes irritables, affligés et méchants.