Citations de Sybil Lane (31)
Il était merveilleusement bien, il se sourit à lui-même et trouva que ce changement de vie avait vraiment du bon.
L'avantage de travailler dans un magasin de vêtements axés sur les sports de plage, c'est qu'on pouvait s'habiller de manière très coole. Pendant l'été, elle était en short, même pour aller au travail. Cette façon d'être à l'aise, c'était exactement comme ça qu'elle envisageait la vie. Et elle avait hâte de voir son environnement familier retrouver sa tranquillité.
Elle avait été claire, elle voulait juste un sex-friend, et il pouvait tenir le rôle, car après tout, il lui avait fait un sacré effet. Elle se souvenait avec délice, le plaisir qu'ils avaient partagé, mais elle n'avait pas envie que ça aille plus loin qu'une amitié pimentée..
En théorie, c'était simple. En pratique, peu habituée à ce genre de relation, elle ne savait pas comment fixer les limites, et lui faire comprendre clairement son point de vue.
Elle était affolée de voir l'emprise que son désir avait subitement sur son cerveau et de la place qu'il occupait dans ses pensées.Elle songeait, sans cesse, à ces premiers instants avec lui dans son appartement et à la certitude qu'elle avait alors, de vivre un moment à part.
C'était toujours une bonne planque au bureau, quand on souhaitait être tranquille, cinq minutes. Elle avait besoin de se concentrer, choisir ses mots pour lui envoyer un message, loin des regards inquisiteurs de ses amies.
Le boulot et la vie privée sont deux choses séparées !
On est toujours bon, quand on pratique ce qu'on aime.
De jour, la vue était à couper le souffle. C’était l’endroit le plus romantique qu’elle ait jamais admiré. Dommage d’être ici pour y pleurer un homme qu’on a aimé, plutôt que de batifoler avec l’amour de sa vie. Le décor s’y prêtait davantage.
Elle aurait préféré partager ça avec quelqu’un. Mais, à cet instant, dans cet hôtel, tout le monde était noyé par le chagrin. Personne n’aurait eu envie de se réjouir d’un tel spectacle, de la beauté alentour.
Il était ce qu’on appelait un homme à femmes. Il n’était pas rare qu’il utilise une application de rencontres pour remplir ses soirées de week-end quand il ne rapportait pas de travail à la maison. Ce mode de vie lui convenait parfaitement.
Il avait déjà été amoureux, mais jamais au point de désirer emmener sa partenaire dans un tel lieu. Ça aurait sans doute auguré qu’il était prêt à s’engager, or il n’avait jamais atteint ce point dans une relation. Pourtant, sa dernière histoire sérieuse en date avec Gaëlle avait duré un an et demi. Mais jamais il n’avait voulu passer le cap de la vie à deux. Lassée d’attendre, elle avait rompu, et il n’avait eu que peu de regret. Il avait choisi son entreprise et ne vivait que pour elle, sans compter les heures.
Elle avait préféré ne pas épiloguer pour qu’il sorte de sa vie au plus vite. Tant pis s’il embobinait sa génitrice avec un mensonge. Ce n’était pas le premier, c’était une seconde nature chez Benjamin. Il aimait souvent arranger la vérité pour l’adapter à sa propre réalité.
Mais avec Benjamin, tout était forcément compliqué, même une rupture. Il ne s’était pas inquiété de lui briser le cœur, mais il ne voulait pas faire de peine à sa mère qui adorait Jeanne. Malgré la colère et la douloureuse désillusion, il avait réussi à la baratiner pour lui accorder un délai et laisser tout le monde imaginer qu’ils étaient toujours ensemble, juste séparés par un nouveau projet professionnel. Elle avait accepté une rupture en deux temps. Pourquoi ? Elle se le demandait encore. À part jouer les bonnes poires !
J'ai toujours refusé de me servir d'un quelconque piston.Tout ce que j'ai obtenu, je l'ai mérité. Mais pour la première fois de ma vie, je suis prêt à tout et je ne sais pas si c'est parce que ton père m'offre la suite de carrière dont je rêve ou surtout parce que j'ai une chance de venir m'installer dans le coin... près de toi.
En plus d'être sexy et beau, il avait été un gentleman toute la journée, enfin sauf quand il lui murmurait des trucs chauds, qui la faisaient fondre. Il avait tenu son rôle à la perfection, restant souvent près d'elle. Si bien que de nombreuses relations de la famille croyaient qu'ils étaient vraiment en couple. Au début, elle avait rectifié leur méprise, puis au fil du vin d'honneur, elle avait laissé tomber, d'autant qu'Olivier enroulait souvent un bras possessif autour de sa taille, et jouait les petits-amis protecteurs avec une certaine dose de roublardise, qui la mettait encore plus en difficulté, face aux questions des plus curieux.
Le décolleté audacieux attirait son regard, comme un aimant. Quant au chignon qu'elle avait adopté, il rêvait déjà de le défaire. Il adorait ses cheveux châtains clairs qui descendaient jusque sur ses épaules, en ondulant.
Il avait rêvé d'elle, souvent, ces deux dernières nuits. Et côté physique, quel homme n'aurait pas espérer rencontrer une fille avec une plastique aussi parfaite. Elle était la fille de ses rêves pour le weekend, après cela, il repartirait vivre sa vie de militaire de base en base, sans chercher à s'attacher. Il avait trop souffert de voir son père disparaître de sa vie après le divorce et d'être le témoin impuissant de la douleur de sa mère. Il ne voulait pas connaître ça pour lui-même, bien qu'il ait eu l'occasion de voir, depuis qu'il était là, que certaines familles savaient s'accommoder de la vie militaire dans l'harmonie.
Tout cela était si inhabituel et perturbant, rien de ce qu'il avait connu. Et puis, il avait vu Annabelle. Comment ne pas craquer sur une fille aussi splendide ? Deux jours qu'il était excité. Il avait bien failli la séduire la veille, mais les choses ne s'étaient pas déroulées comme il en avait rêvé.
Fraterniser est une stratégie pour mieux embobiner l'ennemi.
Pourquoi fallait-il qu'il soit si beau, ce con ?
C'est le genre de réflexion qu'elle se fit à elle-même, quand il s'avança après avoir joué avec Litchi, son chien. Il portait un tee-shirt sans manche qui moulait avantageusement ses muscles saillants, elle l'avait trouvé plutôt pas mal quand elle l'avait rencontré ; là, habillé léger, elle réalisait qu'elle risquait de trouver chaque parcelle de son corps, plus qu'intéressante.