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Citation de collectifpolar


Les hommes posèrent pieds à terre et attachèrent leurs chevaux à un anneau de fer encastré dans la roche. Aux portes de l’ergastule, des soldats s’écartèrent avec crainte. Sans un mot, les visiteurs prirent une suite de marches s’enfonçant dans les entrailles de la Terre. Ils gagnèrent une grande geôle circulaire à la voûte surbaissée. Un gardien, surpris à lancer des dés sur une pièce de tissu, se leva d’un bond. Le premier des cavaliers, un prétorien, ôta sa tunique et posa la main sur le pommeau d’une dague qui pendait à son côté. Le second captait le regard, car sa joue droite était marquée par une longue cicatrice. Sa barbe taillée avec soin ne parvenait pas à la dissimuler. Ses yeux luisaient, intelligents et maléfiques. Il resta immobile un instant puis fit quelques pas vers le centre de la pièce, s’arrêtant devant une ouverture au sol. C’était un puits sans margelle dont on ne voyait pas le fond. L’homme se dévêtit à son tour et la sentinelle comprit pourquoi elle avait raison d’être craintive. Sur le torse puissant encadré de riches étoffes, elle reconnut le plastron de cuir où deux images s’affrontaient: un taureau et un lion.
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